| Philo - Le pouvoir |

Distinctions :

- Pouvoir personnel : puissance de droit d'un homme possédant le pouvoir legislatif ou exécutif ou puissance de fait que s'accorde un homme pour dominer le peuple de manière absolue (# mandat).
- Pouvoir spirituel ou temporel : Pouvoir de l'Eglise ou d'une personnalité représentant les pricinpes religieux et qui les fait respecter : cela concerne jusqu'à la foi et la conscience.
- Pouvoir exécutif : Pouvoir reconnu au chef de l'Etat et du gourvernement qui consiste à assurer l'exécution des lois, et à gérer le pays.
- Pouvoir législatif : Pouvoir exercé par les assemblées parlementaires et consistant à élaborer puis voter les lois.
- Pouvoir judiciaire : Fonction exercée par les tribunaux qui consiste à juger et réprimer les infractions à la loi.

Idées clés :

- Le pouvoir n'est légitime que si le peuple y consent, c'est-à-dire qu'il renonce consciemment et volontairement à ses droits naturels pour se soumettre au droit positif. Si l'homme consent à se soumettre, c'est parce qu'il pense qu'il est plus simple que tous soient soumis à une autorité politique, plutôt que chacun tente de faire respecter ce qu'il considère être son droit (// Contrat Social).


Auteurs à retenir :

- Machiavel : Le souverain se doit d'être violent pour contenir ses citoyens. En punissant quelques-uns, il garantit l'équilibre de la cité. Le prince doit, s'il ne peut allier les deux, préférer d'être craint que d'être aimé. L'homme est ingrat, et lorsque l'occasion se présente, il a tôt fait de se retourner contre le pouvoir qui fut trop clément avec lui. Or, s'il est tenu par la crainte, il n'ose pas s'opposer au souverain. Cependant, être craint ne veut pas dire être haï, il faut que le prince respecte les bien et les femmes des hommes pour ne pas susciter leur haine.

- Hobbes : L'homme se soumet aux contraintes lorsqu'il est question de sa sécurité, qui n'est possible que grâce à un pouvoir répressif. Sans cela, les passions de l'homme le poussent à l'orgueil et à la vengeance, qui priment alors sur les lois morales de la justice et de la modération. 

Auteurs à citer en exemple :

- Machiavel : Le prince est rarement fidèle à tous ses engagements. Lorsqu'il ne peut réagir avec la loi, il utilise la force et la ruse (// loup et renard). La ruse est autant nécessaire que la force, car elle masque le manquement aux engagements. Si le prince n'est pas meilleur que ses sujets, il doit le paraître et cacher sa ruse. Il doit également pouvoir posséder les vices contraires aux vertus qu'il semble avoir, lorsque cela est nécessaire.